Sucre noir / Miguel Bonnefoy

Édition : Rivages

Année : 2017

Pages : 207

Résumé :

Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument

Mon avis :

Ce livre fait partie de la rentrée littéraire de septembre 2017. J’ai pu le lire en Novembre mais il m’a fallu du temps pour faire ma chronique, car encore actuellement je ne sais pas quels mots poser pour parler de ce roman.C’est une histoire d’aventure à travers les Caraïbes à un moment indéfini. Les destins se croisent, s’entremêlent tout autour d’une légende au sujet d’un trésor. Le récit amène à l’évasion et je me suis perdu dans la chaleur des Caraïbes. En effet les descriptions sont très précises et permettent de ressentir une atmosphère assez particulière.

Pourtant même si cela m’a permis de voyager, j’ai trouvé l’histoire longue et sans grand intérêt, rien ne m’a vraiment marqué, je retiendrai surtout le côté poétique et doux dans l’esprit d’un conte philosophique avec une morale très belle et tellement vrai.

En effet j’ai lu se livre rapidement et je me suis sentie bien durant ce moment de lecture, la plume de l’auteur est belle, douce cela rend le récit agréable et mélodieux.

Mais pour moi les cotés péjoratifs de ce roman sont les personnages que j’ai trouvé froid, distant et insipide. Cela m’a éloigné du récit et ne m’a pas permis de m’insinuer pleinement dans ce conte.

En conclusion une lecture douce qui prône de belle valeur mais qui ne m’a pas complètement convaincu. J’en garde un souvenir mitigé.

Ma note : 14/20